L’hiver est une période de l’année pour laquelle nous devons être particulièrement vigilants et prendre des mesures pour prévenir les affections respiratoires. Avec les températures plus basses et l’air plus sec, le système respiratoire est plus vulnérable aux infections et aux maladies. Ainsi, pour soutenir et protéger votre système respiratoire cet hiver, il est important de prendre des mesures pour rester en bonne santé. Dans cet article, nous vous expliquerons les meilleures pratiques pour maintenir votre système respiratoire en santé cet hiver, ainsi que les conseils pour vous protéger des affections respiratoires.
Inspirer et expirer. Un mouvement naturel pour tous les êtres vivants. Mais malheureusement, dans notre monde actuel, il peut devenir ardu de respirer correctement. La qualité de l’air, ainsi que les soucis du quotidien peuvent entraver la respiration et affaiblir notre système respiratoire, ce qui a des conséquences néfastes sur notre santé. En hiver, le corps est soumis à de nombreux microbes nuisibles, qui ont un impact plus grand sur les voies respiratoires. Voilà quelques conseils pour préserver et favoriser naturellement le système respiratoire.
Sommaire
ToggleQu’est-ce que la respiration ?
La respiration est un processus vital qui permet la permutation gazée entre un être vivant et son entourage. Chez l’Homme, comme chez tous les autres animaux, elle consiste en l’absorption de dioxygène (O2) et le rejet de dioxyde de carbone (CO2). Les divers organes du corps ont besoin d’un recharge en oxygène constant pour leurs activités.
Pour pouvoir respirer, l’organisme est pourvu de différents organes qui forment le système respiratoire, dénommé également appareil respiratoire. Celui-ci est composé de plusieurs organes.
Les voies respiratoires supérieures ou voies respiratoires hautes, représentent les organes extrathoraciques, c’est-à-dire le nez, les fosses nasales, la bouche et le pharynx.
Les voies respiratoires inférieures ou voies respiratoires basses, sont les organes intrathoraciques, soit le larynx, la trachée, les bronches, les bronchioles et les alvéoles.
Explication sommaire de la respiration
La respiration combine deux processus: la ventilation et le transfert de gaz entre l’air et le sang.
La ventilation est accomplie par la pompe respiratoire, une combinaison de la poitrine, de la colonne vertébrale et des muscles respiratoires, en particulier le diaphragme. L’expiration se fait passivement, alors que l’inspiration nécessite un effort musculaire. Les poumons ne sont pas dotés de mouvements propres et se limitent à suivre ceux de la cage thoracique, provoqués par le gonflement et le relâchement du diaphragme placé juste sous eux.
Lors de l’inspiration, de l’air frais est aspiré par le nez et la bouche, puis conduit jusqu’aux poumons. Les alvéoles pulmonaires, des poches microscopiques entourées de minuscules vaisseaux sanguins, effectuent l’échange de gaz. La pression de l’oxygène plus élevée dans l’air inspiré pousse cet oxygène dans le sang et à se lier à l’hémoglobine, en remplacement du CO2. La pression du CO2 dans le sang veineux augmente, ce qui pousse le dioxyde de carbone à quitter le sang et à entrer dans les alvéoles, où il est évacué lors de l’expiration.
Mucus : allié ou ennemi ?
Les voies respiratoires sont recouvertes d’une membrane muqueuse dont les cellules produisent en permanence de la glaire. Celle-ci est renouvelée et évacuée vers le haut grâce à des microcils. En temps normal, la glaire est présente en couche mince et elle a une fonction primordiale. Elle permet d’éliminer les impuretés et les bactéries qui peuvent s’introduire dans les voies respiratoires, jouant ainsi un rôle de protection et de nettoyage.
Lors d’une maladie, le corps produit plus de glaire pour protéger les voies respiratoires et évacuer les agents pathogènes. Cela entraîne des écoulements nasaux plus abondants et des obstructions. Selon les germes, les voies respiratoires supérieures et inférieures seront plus ou moins touchées. On peut ainsi être atteint d’un simple rhume, parfois allant jusqu’à la bronchite. La réaction immunitaire est aussi très importante, afin de prévenir l’aggravation de la maladie. De plus, notre mode de vie et notre environnement peuvent influer sur l’état des voies respiratoires.
Parfois, le système de défense est altéré, ce qui peut causer certaines pathologies graves, à l’exemple de la mucoviscidose.
Lorsque la glaire est excessive et ne peut pas être éliminée correctement, elle peut grandement compliquer la respiration, ce qui peut provoquer un manque d’oxygène, également nommé hypoxie. Le manque d’oxygène peut être à l’origine de nombreux symptômes, comme des troubles du comportement, de la concentration, de la mémoire ou une affaiblissement physique général. Il est donc important de déboucher les voies respiratoires, pour permettre à l’oxygène de pénétrer sans entrave.
Protéger et soutenir le système respiratoire avec la naturopathie
Vous trouverez ci-dessous des conseils pour favoriser et maintenir la santé de vos voies respiratoires :
- Une alimentation saine et variée : le naturopathe peut adapter votre régime en fonction de vos besoins et de la saison. Une bonne hygiène alimentaire est indispensable pour un organisme en bonne santé.
- Respirer correctement : on commence par respirer par le nez et expirer par la bouche pour que l’air se réchauffe et soit filtré par les muqueuses.
- Avoir recours à l’air pur : il est souvent difficile de trouver un air de qualité en ville. Prenez le temps de vous aérer dans des lieux plus sains, en montagne, en bord de mer, en forêt. Renouvelez l’air régulièrement chez vous, même en hiver.
- Arrêter de fumer : c’est l’une des meilleures solutions pour protéger ses voies respiratoires.
- S’habiller convenablement en hiver : pour garder le cou et la poitrine bien au chaud.
- Se tourner vers des solutions naturelles : compléments alimentaires et plantes médicinales pour soutenir le système respiratoire.
Il existe également d’autres méthodes de relaxation ou de respirations qui peuvent améliorer la capacité respiratoire. Dans le cadre de la naturopathie, le bol d’air Jacquier est une méthode très utilisée et qui consiste à utiliser la résine de pin pour améliorer l’absorption d’oxygène.
Toutes ces techniques ne remplacent en aucun cas un suivi médical et ne doivent servir qu’en prévention et soutien.
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