Digestion : que se passe-t-il au niveau de nos intestins ?

La digestion est un processus complexe et essentiel à notre bien-être. Elle commence dans la bouche et se termine dans l’intestin. Mais que se passe-t-il exactement au niveau de nos intestins ? Quels sont les mécanismes en jeu et quelles sont les conséquences pour la santé ? Dans cet article SEO, nous allons examiner en détail la digestion, depuis l’ingestion des aliments jusqu’à l’absorption des nutriments et des vitamines par l’intestin. Nous allons également discuter des bienfaits de la digestion, de ses effets sur la santé et des mesures à prendre pour améliorer ses fonctions.

Digestion : qu'advient-il de nos intestins ?

L’intestin se compose de l’intestin grêle et du gros intestin. L’intestin grêle a une longueur d’environ 7 mètres chez l’adulte. Les aliments prédigérés du estomac arrivent alors dans l’intestin grêle. L’absorption des nutriments est alors facilitée par des sucs digestifs, des enzymes sécrétées par le pancréas et l’intestin, et par la bile produite par le foie. Pendant ce temps-là, le mouvement intestinal (péristaltisme) permet de faire avancer les aliments le long des parois. Une fois la digestion achevée et la majorité des matières digestibles absorbées, les matières indigestes et l’eau se retrouvent à l’entrée du gros intestin. Ce dernier est plus court que l’intestin grêle, avec une longueur d’environ 1 mètre et demi chez l’adulte. Il permet alors de récupérer l’eau et de compacter les matières indigestes en selles.

Quel est le rôle du microbiote intestinal ?

La flore intestinale, aussi appelée microbiote intestinal, se trouve dans la partie finale du gros intestin. Elle est composée de nombreuses bactéries qui sont à la fois bénéfiques et commensales. Elles interviennent dans la synthèse de certaines vitamines, protègent le tube digestif de germes nocifs et neutralisent les substances toxiques produites par ces derniers, ainsi que pour assurer le bon développement et le bon fonctionnement du système immunitaire. Un déséquilibre de ce microbiote peut engendrer des malaises digestifs et des problèmes à plus long terme.

L’importance de la prise en charge de la santé intestinale

Un désordre dans le microbiote intestinal peut causer des désagréments digestifs, tels que des ballonnements, des flatulences, des variations brusques de la vitesse du transit ou bien un ralentissement total. Cela peut aussi entraver l’absorption ou la synthèse de certains micronutriments essentiels à la santé. Mais ce dysfonctionnement est également une porte ouverte à la prolifération de mauvaises bactéries, de levures ou de parasites.
Le lien entre le microbiote et la porosité intestinale est bien établi. Toute la muqueuse du tube digestif est protégée par du mucus. Ce mucus possède une immunité spécifique pour protéger les organes des pathogènes non désirés. On parle d’hyperperméabilité intestinale (porosité intestinale ou leaky gut) lorsque cette barrière de sécurité intestinale est compromise et ne laisse plus passer uniquement les nutriments. Cet état va entraîner une augmentation de la production et de la prolifération de ces agents néfastes et, par conséquent, mettre à rude épreuve le travail du système immunitaire. Si le système immunitaire est affaibli et submergé, les pathogènes peuvent s’introduire dans les tissus. Si le système immunitaire est constamment en état de marche maximale, ses fonctions peuvent être altérées et attaquer les tissus sains.

L’intestin, un organe beaucoup plus que primordial :

Les intestins abritent plus de 200 variétés de bactéries et environ 100 millions de neurones, qui sont essentiels à l’épanouissement du système immunitaire (environ 80% de nos cellules immunitaires s’y trouvent !), à l’absorption des nutriments ou encore à la création de neurotransmetteurs identiques à ceux du cerveau. Une alimentation non adaptée, mais aussi la consommation de certaines substances toxiques, peuvent déstabiliser cet équilibre et favoriser le développement de germes nuisibles.

L’intestin est également un des organes épurateurs, avec le foie, les poumons, les reins et la peau. Ces organes assurent de conserver l’homéostasie de l’organisme, ce qui est basé sur la stabilité de certains paramètres, comme le pH ou encore le sucre sanguin. La fatigue des épurateurs et/ou la capacité physiologique à métaboliser certains aliments, vont produire un excédent de déchets en circulation. Ces déchets peuvent être des acides, qui vont demander à l’organisme de puiser dans ses minéraux pour les neutraliser, ou encore des « colles » qui vont venir entraver l’intestin, mais aussi les autres épurateurs et la circulation lymphatique. Si l’organisme ne peut plus gérer l’accumulation de déchets, il va alors les archiver dans les articulations ou encore dans ses « trous », tels que les poumons, les sinus, la gorge ou encore l’utérus.

Prenez soin de votre physiologie digestive !

Il est important de conserver un équilibre de vos intestins pour éviter la dysbiose intestinale (déséquilibre du microbiote intestinal). Nous devons adapter nos besoins pour répondre aux exigences de notre corps. Notre alimentation devrait principalement être composée de légumes, d’aliments riches en enzymes et lacto-ferments (miso, graines germées, pollen frais, algues, choucroute…) ainsi que de viande, de poisson, d’œufs et d’oléagineux, mais en quantité raisonnable. Il est important de manger des aliments frais et de prêter attention à la méthode de cuisson !
Certains aliments peuvent provoquer des intolérances, comme les produits laitiers, le gluten et les farines blanches, le sucre blanc, une consommation excessive de viande rouge ou encore certains produits industriels.
Vous devez privilégier des aliments qui soutiennent les fonctions de l’organisme, notamment l’intestin, par exemple l’avocat, les oméga-3, le curcuma, le gingembre frais, l’origan, la betterave et l’ail.

Bilan

Au vu des informations présentées, notre bien-être dépend de nos intestins. Il est donc important de prendre des mesures concrètes pour les protéger. La « zonuline », hormone découverte dans les années 1990, pourrait donner des indices sur la perméabilité des intestins et sur les effets néfastes des aliments, notamment le blé moderne.

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