L’éducation au goût et à une alimentation équilibrée ne débute pas à l’école… mais dès la crèche. Entre purée de carottes, découverte des fruits et premiers repas partagés en collectivité, les tout-petits font leurs premières expériences gustatives.
Et dans cette aventure quotidienne, les professionnels de la petite enfance, souvent discrets, sont des acteurs clés. À Paris comme ailleurs, ils sont le premier maillon d’une éducation alimentaire saine et durable.
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ToggleL’alimentation en crèche : bien plus qu’un repas
En crèche, tout est minutieusement chronométré pour le bien-être de l’enfant et le repas entre dans cette logique. Il ne s’agit pas seulement d’alimenter les enfants, mais aussi de leur faire découvrir les goûts, les textures, les rythmes.
Les menus sont conçus avec soin, souvent en lien avec des diététicien·nes et cuisinier·ères formé·es à la petite enfance. On y retrouve :
- des produits de saison,
- une grande variété de textures et de saveurs,
- des repas sans allergènes majeurs, adaptés aux besoins spécifiques de chaque enfant.
Dès leur première année, les enfants prennent goût à des aliments variés, grâce un « éveil au goût » programmé dans les crèches parisiennes qui favorisent même l’usage de produits bio et locaux, promouvant ainsi un esprit éducatif responsable.
Le rôle des professionnels : plus qu’une présence, un accompagnement
Chaque cuillère grignotée est le témoignage du care d’une auxiliaire de puériculture, d’un agent petite enfance ou d’un éducateur de jeunes enfants. Au-delà de veiller à la bonne marche du repas, leur fonction est d’accompagner l’apprentissage.
Leur rôle est de :
- favoriser l’autonomie (tenir sa cuillère, s’essuyer la bouche),
- mettre des mots sur ce que les enfants mangent (couleur, goût, température…),
- accompagner les émotions liées aux repas (refus, colère, plaisir, curiosité).
Ils savent aussi respecter le rythme de chacun, et accompagner les différences culturelles ou familiales autour de l’alimentation. Dans un monde où l’obésité infantile progresse, leur travail contribue à instaurer des habitudes saines, en douceur et avec bienveillance.
Travailler en crèche : un métier humain et porteur de sens
Le caractère éducatif inhérent à l’alimentation démontre toute la richesse de ce métier. Être auxiliaire de puériculture ou professionnel de la petite enfance, c’est d’abord accompagner le développement de l’enfant dans toutes ses dimensions : motrices, langagières, émotionnelles… et alimentaires.
A Paris, la demande est forte : les crèches recrutent activement du personnel qualifié, notamment dans les quartiers en tension où les besoins en structures d’accueil se font plus pressants. Les professionnels de la petite enfance à Paris trouvent ainsi souvent de nombreuses possibilités de débouchés : crèches municipales, privées, associatives, micro-crèches…
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Le secteur recrute, avec ou sans expérience, de nombreux services sont accessibles après une formation courte (CAP AEPE, concours d’auxiliaire, VAE…).
Conclusion : transmettre le goût de bien manger, c’est aussi éduquer
Pour le jeune enfant, l’alimentation n’est pas un besoin vital comme les autres ; c’est aussi ce par quoi son développement affectif, sensoriel et social va s’opérer.
Au cœur des établissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE) comme les crèches, les professionnels de la petite enfance participent chaque jour à cet apprentissage inconscient mais déterminant.
Ils apprennent en effet en même temps à se nourrir… et à aimer se nourrir, à partager, à attendre, à respecter l’autre. Mais, dans une ville comme Paris, où les temps de vie sont intense, ces professions du lien, de la patience, de l’éducation sont plus que jamais à valoriser.
Pourquoi ne pas en faire de vrais métiers ?
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