Dépendance affective : est-ce vraiment mon cas ? (test inclus)

L’amour et l’attachement profond sont des sentiments naturels et normaux. Cependant, lorsqu’ils deviennent une dépendance qui affecte votre vie, cela peut devenir préoccupant. La dépendance affective est un type de comportement qui peut être difficile à reconnaître et à gérer, mais en prenant le temps de comprendre ce qu’est la dépendance affective et en faisant le test en ligne ci-joint, vous pouvez obtenir une idée plus claire de votre situation et des mesures que vous pouvez prendre pour y remédier.

La dépendance affective est plus fréquente qu’on ne le croit.
Lors de mes coachings, j’ai vu que souvent la douleur de la personne après une séparation n’est pas seulement due à son ex, mais aussi à sa dépendance affective.
Ne trouvant pas de sources complètes sur ce sujet, j’ai décidé de créer un guide approfondi sur ce problème et de fournir des techniques pour le résoudre.
Ce guide s’adresse à tous ceux qui sont touchés par la dépendance affective, que ce soit dans leur relation amoureuse, leurs amis ou leur famille.

Est-ce que je souffre de dépendance affective ? (test inclus)

Qu’est-ce que la dépendance affective ?

La dépendance affective est un terme popularisé par le livre de la psychothérapeute Robin Norwood, « Ces femmes qui aiment trop ». En réalité, il s’agit du trouble de la personnalité dépendante, qui est défini par le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux comme une condition chronique qui se caractérise par un « besoin excessif et général d’être pris en charge, conduisant à un comportement soumis et « collant » et à une peur de la séparation. »

Pour la suite de ce guide, je vais utiliser le terme de dépendance affective pour une meilleure compréhension du problème mais il est important de retenir encore une fois que ce terme n’existe ni dans les manuels médicaux ni dans les études scientifiques.

Ce besoin d’être pris en charge par le dépendant affectif vient d’une forme déficiente de recherche du droit de vivre chez ce dernier. Il ou elle va reporter sur les autres le pouvoir de confirmer sa valeur en tant que personne.

Mais qu’est-ce que le droit de vivre ? Le droit de vivre, c’est reconnaître que nous avons nos propres goûts, nos propres désirs et que nous sommes capables d’en profiter ; c’est également se sentir à l’aise avec nos besoins et nos émotions, même si ces émotions sont désagréables à vivre.

La dépendance affective survient lorsqu’une personne va penser que le droit de vivre des autres est supérieur à son propre droit de vivre et que le droit de vivre que l’autre lui attribuera sera le seul droit de vivre à avoir pour être reconnu dans la société.

La personne concernée entrera alors dans une phase de dépendance affective en mettant son propre droit de vivre en sourdine pour satisfaire celui d’une autre personne dans le but de rechercher une validation de la part de cette personne et ainsi obtenir un droit de vivre qui correspond à ce que l’autre attend.

En agissant de cette façon, le dépendant affectif est certain que le droit de vivre qu’on lui attribuera en vaut la peine et est déjà validé par l’autre : il n’y a donc aucun conflit ni aucun rejet possible de la part de l’autre.

Pour y parvenir, la personne en situation de dépendance affective va utiliser la plupart du temps une relation – qu’elle soit amoureuse, amicale, familiale ou professionnelle – de manière « transférentielle » : la personne va cacher ses propres besoins pour être en mesure de satisfaire pleinement les besoins de l’autre. Dans un terme plus scientifique, on parle alors d’aliénation de soi.

C’est ici le problème majeur du dépendant affectif : comment nourrir son besoin d’être aimé et confirmé tout en ne l’exprimant pas de façon claire ?

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2. Quels sont les dangers ?

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Eckhart Tolle

Écrivain et conférencier

Toute dépendance naît d’un refus inconscient à affronter sa propre tristesse et à la vivre.

Une personne en situation de dépendance affective n’essaye pas de comprendre son malaise intérieur pour le résoudre de manière profonde, mais essaye plutôt de fuir son anxiété et ses angoisses en cherchant à remplir son mal-être intérieur grâce à des éléments extérieurs seulement.

En agissant de cette façon, le dépendant affectif entre alors dans un cercle vicieux qui présente 3 grandes menaces importantes pour sa santé, mais également pour son entourage proche.

Danger n°1 : comportement destructeur

Le premier danger majeur pour le dépendant affectif, c’est le côté destructeur de ce cycle.

Le fait de chercher à combler son mal-être intérieur avec un élément extérieur peut l’amener à être dépendant de substances toxiques comme l’alcool ou des drogues en tout genre. 

En plus de ces éléments extérieurs nuisibles à sa santé, il peut également trouver son “bonheur” auprès d’un autre grâce à un ami, à sa famille ou, le plus souvent, grâce à une relation amoureuse. 

Croyant que l’autre personne ou l’autre chose est un élément essentiel à son bien-être, il devient alors totalement dépendant et se sent alors désolé lorsque cette personne ou cette chose disparaît de son quotidien.

Risque n°2 : séparation affective et dépression profonde

Lorsqu’une personne souffrant d’un problème de dépendance affective connaît une rupture amoureuse ou ne peut plus obtenir ce qui la rend heureuse, elle peut alors être affligée d’une dépression sévère et très difficile à surmonter.

Dans le cas de la séparation en particulier, le dépendant affectif est tout à fait confus : il ou elle ne sait pas pourquoi son/sa partenaire a pu agir de la sorte après tout ce que le dépendant a fait pour le rendre heureux.

Le dépendant affectif éprouve alors un immense sentiment d’injustice souvent accompagné de haine pour l’autre suivi d’une perte de confiance envers les relations amoureuses.

Risque n°3 : schémas relationnels dommageables

On pourrait supposer que le dépendant affectif est à la recherche d’une personne qui lui donne ce qu’il souhaite, mais c’est faux : ils vont en premier lieu et sans le savoir choisir un/une partenaire qui ne pourra pas satisfaire leurs vrais besoins pour, justement, ne pas être confronté à eux.

La dépendance affective dans un couple est fréquente lorsque le couple est constitué d’un pervers narcissique et d’un dépendant affectif (ce n’est d’ailleurs pas quelque chose de rare.)

Les deux personnes sont en situation d’extrême tension : le dépendant affectif manipule pour obtenir de l’amour, tandis que le pervers narcissique manipule pour jouir de la sensation de se sentir supérieur et d’avoir le contrôle sur l’autre.

Il est important de comprendre que la dépendance affective n’est pas motivée par l’amour, mais par nos craintes et nos angoisses. 

Il est alors plus aisé de saisir que le dépendant affectif manipule pour recevoir ce qu’il pense être de l’amour (Je développe plus en détail le sujet de la manipulation dans la partie « les différences entre une personne dépendante et une personne normale »).

Savoir si l’on est dépendant affectif

Tous les humains sont dépendants des autres, mais à des degrés différents. Nous recherchons la validation et la présence de l’autre : ce sont des comportements normaux. Cependant, si le besoin de validation affecte notre bonheur et notre comportement, il est possible que nous souffrions de dépendance affective.

Une personne qui n’est pas touchée par la dépendance affective ne s’efforcera pas à tout prix de rechercher la validation de l’autre.

Testez votre niveau de dépendance affective

Pour savoir si vous êtes touché par la dépendance affective, je vous propose de réaliser un test rapide qui vous donnera un pourcentage précis du niveau de dépendance affective. Il ne vous prendra pas plus d’une minute et vous aurez le résultat immédiatement.

Les symptômes de la dépendance affective

En général, une personne touchée par la dépendance affective se sent mal à l’aise et ressent presque chaque jour de l’anxiété et des angoisses. Cette personne cherche à éviter ces angoisses sans chercher à comprendre leurs origines, ce qui pourrait l’aider à s’en débarrasser. Elle est convaincue que l’autre peut la sauver de cette situation et craint le contact avec son moi intérieur.

De plus, le dépendant affectif a peur du rejet, du refus et de l’abandon et ne peut pas supporter l’idée d’être seul, même pendant un court laps de temps.

3. Est-ce que je souffre de dépendance affective ?

Les symptômes de la dépendance affective

Le chercheur et psychologue américain Gregory L. Jantz à répertorié les 9 signes les plus communs liés à la dépendance affective :

  • Difficulté à prendre des décisions sans l’avis ou la validation d’autrui.
  • Dépendre des autres (conjoint, famille, amis) pour assumer les responsabilités dans les secteurs importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).
  • Craindre et éviter tout désaccord avec son partenaire (peur des conflits, d’être rejeté, exclu.)
  • Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par soi-même.
  • Se sentir anxieux ou complètement détendu quand on est seul, à la pensée de l’être.
  • Se sentir responsable de ce qui ne va pas (dans le domaine privé ou professionnel.)
  • Resentir le besoin de satisfaire les demandes et besoins des autres.
  • Avoir vraiment besoin de l’approbation et du réconfort des autres.
  • Être incapable de poser et de défendre ses propres limites.

Un dépendant affectif souffre d’un manque de satisfaction affective. Son besoin d’amour est incommensurable, et il est impossible que l’autre puisse le combler. Le décalage entre ses attentes et ses possibilités de satisfaction crée une sensation d’insuffisance persistante.

Pourquoi des personnes sont-elles dépendantes affectives ?

La dépendance affective peut avoir des racines variées et se former aussi bien durant l’enfance que durant l’âge adulte, en fonction de la confiance en soi de chacun.

La principale croyance erronée du dépendant affectif

Le dépendant affectif est convaincu en tout honnêteté que seul un facteur externe à lui pourra le libérer de ses angoisses et de son anxiété.

Lorsqu’il est confronté à ses propres peurs, le dépendant affectif sait parfaitement qu’il est prêt à tout pour se débarrasser de ces mêmes angoisses, mais s’arrête là.

Si le dépendant affectif est contraint de faire face à la source de ses angoisses, il aura tendance à se braquer et à prétendre qu’il ne peut pas changer son comportement : il devient alors fataliste, terrifié à l’idée d’aller plus loin en corrigeant les causes de ses angoisses pour éviter le rejet d’un autre et de mettre un terme à son dépendance affective.

Mais si le dépendant affectif s’efforce de ne pas s’interroger sur ses vrais besoins, c’est aussi parce qu’il ignore souvent ce dont il a vraiment besoin : il éprouve des difficultés à exprimer ses désirs et ses craintes.

Si les dépendants affectifs en arrivent là, c’est parce qu’ils ont trop longtemps oublié leurs propres besoins, jusqu’à ne plus se souvenir de ce qu’ils recherchent vraiment.

Un travail personnel sur leur identité est alors nécessaire pour se défaire de cette dépendance.

Les origines de ce mal-être

Dans la majorité des cas, les racines de la dépendance affective prennent leurs sources durant l’enfance de la personne.

Si le dépendant affectif a été délaissé par ses parents, afin de satisfaire les attentes d’un autre, il intériorisera alors que ses besoins ne sont pas prioritaires et que ceux des autres sont plus importants. 

Cela peut prendre différentes formes, par exemple donner plus d’importance à un autre enfant et à ses activités, ou bien interrompre l’enfant au moment où il en a le plus besoin pour se consacrer à quelqu’un d’autre.

Par conséquent, ces personnes hésitent à se mettre au centre de l’attention de peur d’être rejetées, et expriment généralement une véritable angoisse du désaccord. 

En plus de tenter d’éviter tout conflit avec quelqu’un d’autre, les dépendants affectifs ont souvent du mal à refuser de rendre service et acceptent parfois des choses qu’ils n’aiment pas vraiment.

Une faible estime de soi peut (aussi) mener à la dépendance affective

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la dépendance affective n’est pas nécessairement une conséquence de l’enfance et peut se déclencher à l’adolescence ou plus tard dans la vie adulte si la personne souffre d’un manque de confiance en elle-même.

Il suffit alors qu’un événement malheureux survienne pour que la personne passe d’une dépendance normale à une dépendance affective intense.

Cet événement peut prendre plusieurs formes, comme le décès d’un être cher ou une relation et une séparation avec un pervers narcissique.

En revanche, chez une personne qui possède une estime de soi élevée et stable, ce genre d’expérience n’aura pas d’incidence sur sa dépendance à l’autre.

Toutefois, si quelqu’un a une faible et instable estime de soi, un tel événement a des conséquences graves et profondes sur son caractère : elle peut alors souffrir d’une dépendance affective forte.

Comment cesser la dépendance affective ?

Malgré les efforts déployés pour traiter les dépendances à la drogue et à l’alcool, ces traitements ont souvent échoué.

En revanche, l’expérience du Portugal avec succès, nous montre que le processus peut être repensé.

Ne pas considérer la dépendance affective comme une dépendance ou une addiction

Dans le cas de la dépendance affective ou de n’importe quelle drogue, il est judicieux de parler d’attachement.

Un attachement à quelque chose qui vous permet de fuir votre présent désagréable.

La majorité des gens autour de nous sont capables de boire de l’alcool toute la journée, mais ne le font pas à cause des liens qu’ils entretiennent avec le travail et les personnes qu’ils aiment.

Si vous étiez renversé par une voiture demain et deviez être interné à l’hôpital pour une fracture de la jambe, les infirmiers vous donneront probablement de la morphine, n’est-ce pas ?

La morphine est un dérivé pur de l’héroïne (l’une des drogues les plus nocives pour l’être humain) et est beaucoup plus puissante que ce que les toxicomanes consomment d’habitude.

Alors pourquoi, lorsque vous quittez l’hôpital, ne souffrez-vous pas de dépendance ?

Dépendance, attachement, addiction : remise en contexte

Un exemple révélateur est le cas de consommation d’héroïne par les soldats américains pendant la guerre du Vietnam.

À leur retour aux États-Unis, 95 % d’entre eux ont cessé de la consommer du jour au lendemain.

Comment expliquer alors le cas des personnes souffrant d’une addiction sévère ?

À leur retour aux États-Unis, 95 % d’entre eux ont cessé de consommer du jour au lendemain. l’expérience la plus connue consiste à mettre un rat dans une cage vide avec la possibilité de boire de l’eau normale et de l’eau mélangée à de l’héroïne ou de la cocaïne.

Dans ces conditions, le rat préférera presque toujours l’eau mélangée à la drogue, jusqu’à en mourir.

Lorsque le professeur Alexander a décidé de reprendre cette expérience et de placer le rat dans une cage qui pourrait être le parc d’attraction rêvé pour les rats, il s’est avéré que le rat n’aimait pas l’eau droguée et ne la consommait presque jamais.

On pourrait penser à ce stade que cette situation ne concerne que les rats.

Sauf que cette expérience a été réalisée à grande échelle pour les humains : au Portugal pour être plus précis.

Au cours des années 2000, le Portugal a connu le plus grand problème d’héroïnisme de toute l’Europe : 1 % de sa population était dépendant, ce qui est énorme (cela représentait plus de 100 000 personnes.)

Pour éradiquer le problème, le Portugal a tenté de faire ce qui était habituellement fait : humiliation, stigmate, punition.

Voyant qu’aucun résultat n’était obtenu, le Portugal a décidé de voir les choses autrement et a créé un groupe de scientifiques dirigé par le docteur João Goulão et dont l’objectif était de trouver une solution à ce problème.

Leur conclusion était surprenante : ils ont opté pour la dépénalisation de toutes les drogues, et surtout, ils ont décidé d’utiliser l’argent dépensé pour déconnecter les personnes dépendantes de la société et de le réutiliser pour les reconnecter par le biais d’un plan massif de création d’emplois, par exemple.

Le résultat était le suivant : près de la moitié des personnes dépendantes ne l’étaient plus.

La solution à la dépendance affective

Les témoignages de personnes anciennement dépendantes révèlent que la redécouverte d’un but dans leur vie les a aidés à avancer et à tisser des liens plus forts.

Bien que le sevrage de la dépendance soit la première étape, le mélange de thérapie et la réalisation des aspirations sont les seules méthodes prouvées pour réussir.

Dans le cas de la dépendance affective, la solution est de se reconnecter avec son être intérieur, de découvrir ses vrais besoins et d’oser les satisfaire.

En réalisant ceci, l’individu cesse de dépendre de quelqu’un ou quelque chose.

6. Comment sortir de la dépendance affective ?

Se dégager de la dépendance affective est loin d’être un travail simple, car cela requiert de rompre un modèle de conduites et d’habitudes : il y a un certain nombre d’appréhension qui jouent et qui entraînent des sentiments de stress différents selon chaque individu.

Mais le jeu en vaut la chandelle.

Commencer à agir est la clé des dépendants affectifs

C’est le mot d’ordre, il faudra franchir le pas à un moment ou à un autre pour rompre ce cycle néfaste dans lequel le dépendant affectif est enfermé.

Il est indispensable de transformer ce cercle et passer à ce modèle :

Cette boucle doit être réalisée idéalement une fois par semaine pour ne pas forcer le changement et éviter ainsi de capituler, car la dépendance affective est un combat qui se déroule sur le long terme : ce n’est pas une course.

Cependant, avant même de se lancer dans cette boucle, une prise de conscience est absolument nécessaire, c’est ce que nous allons voir dans la suite.

Étape n°1 : prendre conscience de son état

Reconnaître qu’on est dans une situation de dépendance affective est le premier pas pour guérir.

C’est très difficile de se l’avouer que l’on est dépendant affectif, on peut penser que notre problème vient d’ailleurs ou même nier intensément en croyant que notre état émotionnel est considéré comme « normal » ou que l’on « mérite » cette situation.

C’est pourquoi il est important de réaliser le test que je propose dans ce guide : c’est une première action simple et facile, cela permet de se positionner et de commencer le chemin pour s’en sortir.

Étape n°2 : débuter la boucle introspection/action

Pour un dépendant affectif, la totalité du combat se déroulera à l’intérieur de lui-même.

Pour y arriver, l’unique outil disponible est l’introspection.

C’est une méthode simple, mais redoutablement efficace qui consiste à explorer nos pensées, nos émotions, nos angoisses, nos aspirations, nos craintes, etc.

L’objectif est de prendre un papier et un crayon et de noter ce qui vient à l’esprit pour mettre des mots sur ce que l’on ressent.

Au fur et à mesure que le dépendant affectif effectuera cette exploration, il comprendra de mieux en mieux ses besoins, de quoi viennent ces peurs et sa dépendance affective et quelles actions entreprendre pour s’en défaire.

Une fois ce travail d’investigation effectué, il doit agir en fonction de ses réponses pour retrouver confiance en lui : c’est la clé de la guérison.

Avoir peur de la solitude ? Le challenge serait alors de passer une soirée entière seul avec soi-même, en coupant tout moyen de communication.

Une fois cette boucle d’introspection et d’action réalisée, le dépendant affectif doit la refaire puis s’évaluer au moins une fois par mois pour évaluer ses progrès et garder sa motivation.

7. Comment se libérer de la dépendance affective ?

La dépendance affective est une lutte que beaucoup de personnes ont à affronter depuis des années : c’est comme une seconde naissance pour eux lorsqu’ils sortent de cette situation.

Cependant, se libérer de la dépendance affective peut sembler être une tâche surhumaine et angoissante : c’est pourquoi il est important de conserver une bonne attitude.

Le temps dont tu as besoin pour vaincre la dépendance affective

Sortir de la dépendance affective prend du temps et il n’existe pas de remède miracle.

Ne te fie pas aux formations qui proposent de résoudre ton problème en quelques jours : c’est impossible.

Une estimation honnête d’une guérison à la dépendance affective est d’au moins trois mois si tu travailles seul.

Une question de mentalité !

Se libérer de la dépendance affective est une bataille journalière.

Ce n’est pas une bataille facile, ça prend beaucoup de temps et ça demande énormément d’effort de ta part pour inverser la tendance.

Il y aura des moments de doute, des journées compliquées ou pendant lesquelles tu auras très envie d’abandonner : ne pas lâcher et ne pas se sentir honteux sont les clés.

Car oui, la dépendance affective peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment de sa vie.

Pour le retour de la confiance en soi

Ne regarde pas la montagne qui représente ton combat contre la dépendance affective et ne t’attends pas à devoir tout escalader seul, sans équipement et sans expérience.

La clé pour vaincre la dépendance affective est la persévérance : un pas en avant de plus chaque jour.

Sans même t’en rendre compte, tu auras déjà atteint le premier palier, puis un autre et ainsi jusqu’au sommet.

Il te suffit d’effectuer une action, même minime, puis de continue et de recommencer chaque semaine.

C’est de cette manière que tu pourras reconstruire ta confiance en toi, ton amour-propre et ton estime de toi.

8. Que faire maintenant ?

Tu comprends que tu peux être dans une situation de dépendance affective si tu réponds aux questions du test que je te donne.

Le mieux à partir de maintenant serait de montrer ton engagement en laissant un commentaire en bas de cet article et de noter ton score si tu le souhaites.

Ce commentaire servira de témoin de ta volonté d’aller de l’avant.

Rappelle-toi, c’est une longue course, pas un sprint.

Tony
Ex-dépendant affectif

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