Découvrir le fonctionnement des reins

Le fonctionnement des reins est un sujet fascinant et important. Ils jouent un rôle primordial dans le maintien de la santé et du bien-être, et il est important de comprendre leurs fonctions et leurs processus. Dans cet article, nous allons explorer le fonctionnement des reins, leurs rôles dans le corps et leurs effets sur la santé. Nous discuterons également des principaux symptômes et des traitements possibles pour les maladies rénales. Enfin, nous aborderons plusieurs moyens de prévention des problèmes rénaux. En comprenant mieux le fonctionnement des reins, nous pouvons mieux veiller à leur santé et prévenir les maladies qui peuvent les affecter.

Comprendre le mécanisme des reins

Les reins sont des organes qui facilitent le nettoyage et l’épuration du sang et qui se chargent de l’évacuation des déchets de notre organisme. Dans cet article, vous découvrirez le mécanisme des reins, les symptômes d’une mauvaise fonctionnalité de ces organes, et des remèdes naturels pour soutenir leurs activités.

Qu’est-ce que les reins ?

Les reins sont deux organes vitaux qui font partie intégrante du système urinaire. Leur mission est le filtrage du sang et la fabrication des urines. Une fois produites, ces dernières parcourent les voies urinaires via les uretères avant d’être emmagasinées dans la vessie, puis évacuées à l’extérieur via l’urètre.

Où se situent les reins ?

Les reins ont leur place dans le dos, dans la partie inférieure de l’abdomen. Ils sont à chaque côté de la colonne vertébrale et protégés par les deux dernières côtes. Le rein droit est légèrement plus bas que le gauche, car le foie situé juste en dessous exerce une pression supplémentaire.

Quelle est la structure des reins ?

Chaque rein mesure environ 12 cm de haut, 6 cm de large et 3 cm d’épaisseur ; leur forme est semblable à celle d’un haricot. Ils pèsent environ 250 g chacun.

Les reins sont constitués de plusieurs parties :

  • Une capsule, qui les protège.
  • Le parenchyme, qui est leur partie filtrante. Il est composé d’environ un million de néphrons, qui ont pour but de séparer le sang des toxines et de créer les urines.
  • Un système évacuateur des urines, composé des calices et du bassinet : il permet de collecter les urines produites par les néphrons et de les acheminer vers les uretères afin de les évacuer de notre corps.

Chaque rein est surmonté par une glande appelée surrénale, qui ne participe pas à la production des urines, mais qui joue un rôle endocrinien très important en libérant des hormones essentielles à l’équilibre de notre organisme.

Quels sont les flux sanguins et lymphatiques des reins ?

Les reins ont besoin d’oxygène et de nutriments pour fonctionner, et c’est une artère rénale (une par rein), qui provient de l’aorte, qui lui apporte le sang « riche ».

Dans le rein, cette artère se ramifie en artérioles, des vaisseaux de petit diamètre qui oxygènent et nourrissent les néphrons, mais qui filtrent aussi le sang. Une fois cette filtration effectuée, le sang dépourvu de toxines mais aussi moins oxygéné, repart par des veinules et quitte le rein par la veine rénale, qui se jette dans la veine cave inférieure, et reprend ainsi le circuit.

Les reins possèdent une circulation lymphatique : leurs vaisseaux lymphatiques sont reliés aux ganglions lymphatiques qui suivent le même chemin que la circulation sanguine.

Les veines et les artères rénales, les vaisseaux lymphatiques et le système de collecte des urines se regroupent dans une région appelée « hile » rénal, située dans la partie centrale et interne de chaque rein.

Explorons les rôles des reins

Bien sûr, nous parlons de « rôles », au pluriel, car les reins possèdent plusieurs fonctions.

La principale de ces fonctions est la filtration des produits non désirés et des déchets présents dans le sang et la production d’urine pour les évacuer du corps. Découvrons ces processus en détail :

La filtration : comme nous le savons, nous avons plusieurs milliers de néphrons, et chaque néphron a un glomérule, où a lieu le nettoyage sanguin. Une fois que le sang passe par les plus petits vaisseaux des reins, l’eau, les déchets et les solutés traversent une membrane de filtration. Le liquide filtré va ensuite se déplacer vers une autre partie du néphron, appelée le tubule rénal.

La réabsorption : ce liquide filtré contient des déchets, mais aussi des substances dont le corps a besoin (comme des électrolytes et du glucose…). Alors, lorsque le liquide se déplace dans le tubule rénal, les substances utiles sont réabsorbées dans les vaisseaux adjacents et les déchets sont évacués.

La sécrétion : après la réabsorption, quelques électrolytes et plus de déchets quittent les petits vaisseaux autour du tubule rénal pour être intégrés à l’urine.

L’excrétion : enfin, l’urine s’écoule du tubule du néphron et rejoint le système de collecteurs pour sortir des reins par les voies urinaires.

Les reins éliminent ainsi les déchets produits par le métabolisme (dont l’urée, la créatinine, l’acide urique), des résidus médicamenteux et toute autre substance qui pourrait être toxique. De plus, ils maintiennent l’équilibre en eau et en électrolytes (sodium, chlore, potassium, calcium…).

Un autre rôle moins connu des reins est l’endocrine : le rein produit des hormones comme l’érythropoïétine (ou EPO), qui stimule la production des globules rouges ; il fabrique aussi la rénine, une substance nécessaire à la maîtrise de la pression artérielle.

Enfin, c’est dans le rein que nous convertissons la vitamine D sous sa forme active : la vitamine D3 ou calcitriol.

Comment détecter les symptômes d’un dysfonctionnement rénal ?

Un dysfonctionnement rénal peut passer inaperçu car il peut se développer lentement et discrètement.

Vérifiez l’aspect de votre urine. Normalement, l’urine est d’un jaune clair (la couleur peut varier en fonction de la concentration de l’urine : plus elle est concentrée, plus elle est foncée), claire et peu odorante. Si vous remarquez des urines sombres, troubles ou mousseuses ou si elles ont une forte odeur, cela peut être un signe d’un dysfonctionnement rénal.

En temps normal, le volume des urines est d’environ 1 à 2 litres par jour (ce que nous buvons généralement). Si vous remarquez une quantité d’urine faible ou très concentrée, même si vous buvez suffisamment d’eau, cela peut aussi être un signe de dysfonction rénale.

D’autres symptômes peu spécifiques peuvent également révéler un dysfonctionnement rénal, tels que la fatigue anormale, les nausées ou les vomissements (sans autres symptômes digestifs), les douleurs musculaires et la somnolence diurne. N’oubliez pas, le rein est l’un des organes qui contribue à l’homéostasie de notre corps !

Dans tous les cas, il est recommandé de consulter votre médecin, qui pourra vous guider dans le processus d’examens vous permettant de déterminer si vous souffrez vraiment d’un dysfonctionnement rénal ou d’identifier une autre cause associée aux symptômes que vous présentez.

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Comment nettoyer vos reins naturellement ?

Le premier pas pour soutenir le bon fonctionnement de vos reins est de vous hydrater convenablement et de bien choisir votre eau. De plus, il existe des aides naturelles pour favoriser la fonction rénale. Découvrez maintenant comment nettoyer vos reins naturellement :

Qu’est-ce que bien s’hydrater ?

En moyenne, nous devons boire entre 1 et 1,5 litre (soit 6 à 8 verres) d’eau chaque jour : ceci couvrira les besoins en hydratation de votre corps et en même temps, cela facilitera le travail de filtration et d’excrétion des déchets de vos reins. Essayez de boire régulièrement tout au long de la journée, en commençant par un à deux verres d’eau dès le réveil et le dernier juste avant de vous coucher (ou même dans la nuit si vous avez soif).

Évidemment, lorsque les températures augmentent, si vous faites de l’exercice (spécialement si vous transpirez beaucoup) ou si vous avez tendance à ressentir une gêne au niveau des voies urinaires, il est conseillé d’augmenter vos apports à environ 2 litres par jour.

N’oubliez pas de consommer quotidiennement des aliments riches en eau tels que des tisanes, des jus de fruits et légumes, des bouillons, des fruits et légumes riches en eau.

Quel type d’eau boire pour les reins ?

Au quotidien, il est recommandé de boire des eaux faiblement minéralisées, comme les eaux de source. En effet, les eaux à haute teneur en sels minéraux peuvent augmenter le travail des reins, ce qui peut discrètement affecter la fonction de filtration des déchets.

Les aides naturelles pour les reins :

Il est possible de trouver de nombreuses aides pour soutenir la fonction des reins et des voies urinaires, cependant ces compléments alimentaires ne remplacent pas une bonne hydratation et un mode de vie équilibré. Il est recommandé de demander conseil à un spécialiste avant de commencer toute cure, quelle que soit votre situation.

L’artichaut (Cynara scolymus L.) est traditionnellement utilisé pour favoriser l’excrétion des reins. Il est un des légumes du printemps les plus délicieux à inclure dans vos recettes préférées, mais il est également disponible sous forme de gélules, de suspensions ou d’ampoules pour faciliter son utilisation.

La racine de l’asperge indienne ou shatavari (Asparagus racemosus) soutient la santé des reins. Ses extraits sont disponibles sous forme de gélules ou en poudre, et peuvent être pris en cure pendant un mois.

Le bouleau (Betula pendula) est connu et utilisé pour soutenir la fonction excrétrice des reins en favorisant l’élimination. Pour son utilisation, la sève, c’est-à-dire, des extraits de ses feuilles et de son écorce, est conditionnée en bouteille ou concentrée en ampoule ; il est conseillé d’utiliser des extraits issus de l’Agriculture Biologique de grande pureté.

Le fenouil (Foeniculum vulgare) est un légume d’hiver et de printemps à goût anisé qui a de nombreux effets positifs sur le bien-être, dont le soutien de la fonction excrétoire des reins. Son bulbe peut être consommé cru dans des salades ou cuit, ainsi que ses graines peuvent être utilisées pour la préparation de tisanes. De plus, il est possible de trouver des extraits en gélules.

Le genévrier (Juniperus communis) est un arbuste typique des régions montagneuses qui possède des petites baies de couleur bleuâtre. Les macérats élaborés à partir de ses jeunes pousses sont utilisés pour soutenir la fonction excrétrice des reins.

Le millepertuis ou « plante aux mille trous » (Hypericum perforatum) est un remède traditionnel utilisé pour favoriser la fonction rénale. Son extrait est disponible en gélule et peut être pris en cure pendant un mois.

Nous savons tous que les olives (et l’huile d’olive) sont bénéfiques, mais les feuilles de l’olivier (Olea europaea) ont aussi un rôle important à jouer dans l’encouragement de l’élimination des déchets par les reins. Son extrait est disponible sous forme d’ampoules à diluer dans de l’eau ou sous forme de gélules pour une prise facile et efficace.

Le romarin (Salvia rosmarinus) est une herbe aromatique traditionnellement utilisée en cuisine, mais il est également réputé pour stimuler la santé rénale. Vous pouvez l’utiliser pour vos recettes ou préparer des infusions avec une cuillère à café de feuilles séchées dans une tasse d’eau bouillante. Son extrait est aussi accessible sous différentes formes d’utilisation, dont les plus communes sont les ampoules buvables (à diluer dans de l’eau).

Le sureau noir (Sambucus nigra) est un arbuste à baies noires très apprécié en phytothérapie. Il soutient le processus d’élimination des déchets par les reins et la sudation. Tous les composants de la plante peuvent être utilisés (fleurs, baies, feuilles…). Grâce aux macérats, il est possible d’accéder aux principes actifs de la plante entière.

Conclusion finale

Les reins sont des organes complexes ayant un rôle majeur dans l’épuration de l’organisme : ils filtrent le sang et produisent de l’urine afin d’éliminer les déchets métaboliques et les substances étrangères. Une bonne hydratation (1 à 1,5 L d’eau peu minéralisée par jour) peut aider à soutenir leur fonctionnement et des aides naturelles peuvent être bénéfiques, mais si vous présentez des symptômes qui indiquent une mauvaise fonction rénale, il est préférable de consulter un spécialiste pour obtenir un traitement adéquat.

 

 

 

 

 

 

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